Un problème vrai ou faux
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que 30 % des édifices nouvellement construits ou rénovés sont aux prises avec des déficiences en ce qui concerne la qualité de l’air intérieur (QAI). Ce même organisme international énonce que de 10 % à 30 % des occupantes et occupants de ces édifices sont affectés par le syndrome des édifices hermétiques.
La mauvaise qualité de l’air constitue, selon I'Environmental Protection Agency (EPA) américaine, le cinquième problème environnemental en importance aux États-Unis. Ce n’est pas étonnant, si l’on considère que les polluants intérieurs atteignent, en général, des concentrations de deux à cinq fois supérieures à celles des polluants extérieurs. D’autant plus que, pendant une bonne partie de l’année, nous passons près de 90 % de notre journée à l’intérieur.
La qualité de l’air intérieur a été, au cours des dernières années, une préoccupation pour plusieurs milieux de travail. Les problèmes de QAI se sont davantage manifestés dans les édifices dotés d’un système de ventilation mécanique. Cependant, certains milieux possèdent des caractéristiques qui peuvent induire l’apparition de problèmes.
En voici quelques exemples :