Trois possibilités :
1 - L’employeur et la représentante ou le représentant syndical jugent que le refus est justifié : les corrections nécessaires doivent être apportées avant que la travailleuse ou le travailleur ne reprenne son travail.
2 - L’employeur et la représentante ou le représentant syndical ne sont pas d’accord sur l’existence du danger ou sur les corrections à apporter : l’un ou l’autre doit alors demander l’intervention d’une inspectrice ou d’un inspecteur de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).
3 - L’employeur et la représentante ou le représentant syndical jugent qu’il n’y a pas de risque : vous pouvez reprendre votre travail ou maintenir votre refus et appeler l’inspectrice ou l’inspecteur, mais vous devez bien comprendre l’argumentation de votre représentante ou représentant syndical.
L’intervention de la CNESST
Cette décision peut être :
– d’exiger les corrections nécessaires
OU
– d’ordonner la reprise du travail.
Autres considérations
Durant la période de refus, votre employeur doit continuer de vous rémunérer ainsi que la représentante ou le représentant syndical et les autres travailleuses et travailleurs affectés par l’arrêt de travail.